Bonjour à tous
C'est avec beaucoup d'émotions que je tape ce message. Je me confie ici, c'est un sujet dont je parle peu. Peur des mots qui font si mal....
A la mort de Célestin, on m'a affirmé qu'il était impossible que j'ai un jour un enfant, que lui et moi risquions de mourir.... Et c'était pleinement justifié. Mon fils était mort, et moi, j'étais restée sur le fil entre la vie et la mort pendant plusieurs jours... Pourtant, j'ai refusé l'inéluctable et me suis battue. La présence de Gabin est un miracle et je sais que les grossesses, pour moi, c'est fini. Que deviendra mon petit bonhomme si je décède?
Cependant, j'ai beaucoup de mal à accepter de faire le deuil de la maternité. J'ai toujours rêvé d'une grande famille, de gamins jouant, et partageant les uns avec les autres la vie dans ma maison. C'est une grande souffrance pour moi que de ne plus pouvoir avoir d'enfant. Alors, jour après jour, le chemin se bâtît dans mon cœur et dans mon esprit. Mais, est-ce bien réaliste, maman handi, me laissera-t-on le droit à ce bonheur infini là? Ai-je raison de me dire que ce que les organismes adoptants me feront subir (pressions psychologique, refus d'agrément, ect), prendra le pas sur tout cet amour que je voudrais donner? Mon projet un peu fou serait d'accueillir un enfant porteur d'un handicap, ou d'une maladie compatible avec le mien au quotidien. Pour qu'il sache, en me voyant là évoluer qu'être heureux et handi, c'est possible. Je voudrais transmettre à cet enfant ma force de vivre, et le goût du bonheur. Qui mieux qu'une personne en situation de handicap pourra le comprendre?
Bien sûr, ce projet se bâtit à deux , j'en ai parlé à mon Fred, qui me dit, qu'il n'est pas encore prêt. Moi non plus. Je suis encore une insignifiante chenille, qui pour ce petit d'homme deviendra un jour papillon.
Ai-je raison d'y croire? J'ai tant d'amour à donner.
Merci de m'avoir lue
C'est avec beaucoup d'émotions que je tape ce message. Je me confie ici, c'est un sujet dont je parle peu. Peur des mots qui font si mal....
A la mort de Célestin, on m'a affirmé qu'il était impossible que j'ai un jour un enfant, que lui et moi risquions de mourir.... Et c'était pleinement justifié. Mon fils était mort, et moi, j'étais restée sur le fil entre la vie et la mort pendant plusieurs jours... Pourtant, j'ai refusé l'inéluctable et me suis battue. La présence de Gabin est un miracle et je sais que les grossesses, pour moi, c'est fini. Que deviendra mon petit bonhomme si je décède?
Cependant, j'ai beaucoup de mal à accepter de faire le deuil de la maternité. J'ai toujours rêvé d'une grande famille, de gamins jouant, et partageant les uns avec les autres la vie dans ma maison. C'est une grande souffrance pour moi que de ne plus pouvoir avoir d'enfant. Alors, jour après jour, le chemin se bâtît dans mon cœur et dans mon esprit. Mais, est-ce bien réaliste, maman handi, me laissera-t-on le droit à ce bonheur infini là? Ai-je raison de me dire que ce que les organismes adoptants me feront subir (pressions psychologique, refus d'agrément, ect), prendra le pas sur tout cet amour que je voudrais donner? Mon projet un peu fou serait d'accueillir un enfant porteur d'un handicap, ou d'une maladie compatible avec le mien au quotidien. Pour qu'il sache, en me voyant là évoluer qu'être heureux et handi, c'est possible. Je voudrais transmettre à cet enfant ma force de vivre, et le goût du bonheur. Qui mieux qu'une personne en situation de handicap pourra le comprendre?
Bien sûr, ce projet se bâtit à deux , j'en ai parlé à mon Fred, qui me dit, qu'il n'est pas encore prêt. Moi non plus. Je suis encore une insignifiante chenille, qui pour ce petit d'homme deviendra un jour papillon.
Ai-je raison d'y croire? J'ai tant d'amour à donner.
Merci de m'avoir lue